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Joyeuse année 2020 !

Chères concitoyennes, chers concitoyens,

Au moment où je vous adresse mes meilleurs vœux pour l’année 2020, je reviens sur le moment clef du vote du budget en fin d’année dernière. Alors qu’il a été un peu occulté par l’indispensable réforme des retraites, il me paraît utile d’insister sur ses apports. L’examen du projet de loi de finances pour 2020 (le « budget ») est un temps fort de mon année parlementaire au Sénat.

Je tiens à rappeler que je siège depuis 2017 à la Commission des Finances qui est saisie, chaque année, pour examiner les budgets. Je rappelle également que la composition politique du Sénat n’est pas celle de l’Assemblée nationale – ce qui explique certains affrontements, mais qui heureusement, n’empêchent pas de trouver des compromis et des améliorations. Si l’Assemblée nationale reste l’assemblée du fait majoritaire, le Sénat devrait garder son esprit pluraliste et d’un certain côté, transpartisan, ce qui n’est pas toujours le cas.

C’est vrai que la fiscalité et les dépenses publiques ne sont pas « glamour ». Elles sont même très rapidement techniques, a fortiori au Sénat où l’on se penche dans les détails de la fiscalité locale et des financements de l’État aux collectivités ! Mais l’examen du budget est un temps éminemment politique. Et la procédure n’est pas simple, il faut ainsi intervenir sur l’ensemble du budget, au début (déclaration générale), au milieu (clôture de la première partie sur les recettes) et à la fin (explication de vote…) en plus des débats sur les articles et leurs amendements !

Mon rôle est de suivre l’évolution des crédits de la politique de la culture, qui vont d’ailleurs progresser de 2% cette année. Je suis donc chargé de suivre les moyens de cette politique qui m’est chère, en particulier les sujets relatifs à la création et à la démocratisation culturelle. Cela se concrétise par une rédaction d’un rapport d’analyse des crédits réalisé à la suite d’audition de professionnels et experts de la politique culturelle.Vous pouvez le consulter ici.

Ainsi, le 31 octobre, lors de l’audition du ministre de la Culture, Franck RIESTER, devant la Commission des Finances, j’ai souhaité l’interroger sur l’état d’avancement du projet de Cité du théâtre dans le 17ème arrondissement de Paris, sur les moyens budgétaires mis en place. Le ministre m’a répondu que l’enveloppe budgétaire s’élevait à 86M € (70M € de crédits budgétaires, 10M € issus de la vente du bâtiment du Conservatoire, 6M € du mécénat).

En séance publique, à partir du 21 novembre, le projet de budget est discuté article par article, ainsi que les centaines d’amendements déposés par les Sénateurs (et par le Gouvernement). S’il ne fallait retenir qu’une seule mesure contenue dans la partie « recettes » (1ère partie) de ce texte ce serait sans hésiter la baisse de 5 milliards d’euros d’impôt sur le revenu à destination des classes moyennes. Cet article qui n’a « bizarrement » pas été supprimé dans l’hémicycle et qui représente – dès le 1er janvier 2020 – un gain moyen de 300 € pour 17 millions de ménages.

Cela se traduit par une hausse du pouvoir d’achat des ménages, encore plus dopée par la défiscalisation des heures supplémentaires et la suppression totale de la taxe d’habitation pour 80 % des foyers fiscaux !

Retrouvez ci-dessous quelques-unes de mes interventions en vidéo :

Pacte Productif : ma Question Au Gouvernement

Explication de vote des Sénateurs LaREM – PPL Fiscalité de la donation et de la succession

PLF 2020 : un budget tourné vers l’avenir

Budget 2020 de la politique Culturelle

Voilà les quelques temps forts fort de mon action en 2019 dont je souhaitais vous parler.

Je vous souhaite à toutes et tous une belle et épanouissante année 2020.

Julien Bargeton

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