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Quand NKM re-ment et re-ment encore…

NKMdiesel2Nathalie Kosciusko-Morizet a une fois de plus mis en cause la Ville de Paris et le STIF pour l’achat de véhicules diesel omettant à la fois les votes et engagements pris par le Conseil de Paris et le Conseil du STIF en faveur d’une sortie du diesel des bus franciliens et véhicules de la Ville de Paris mais également sa responsabilité en tant que Ministre de l’Ecologie dans l’explosion du diesel en France ces dernières années.

Je rappelle que la France est le pays européen le plus diesélisé et qu’entre 2000 et 2011, la part du diesel  dans le parc automobile français est passée de 49 à 72%. C’est le résultat d’une politique irresponsable qui n’a pas incité les constructeurs à engager la transition vers d’autres types de motorisation, notamment l’électrique. Je rappelle également que le gouvernement Fillon avait refusé de subventionner Autolib’ qui a depuis montré la pertinence et la fiabilité du véhicule électrique. Rien n’a été fait pendant 10 ans pour réduire les avantages dont profite le diesel, ni pour développer des alternatives. Tout a reposé sur les collectivités locales qui ont du investir seules. Ce fut le cas avec le dispositif mal goupillé et mal pensé des ZAPA, vouées à l’échec, mistrigi que le Gouvernement avait courageusement refilé aux collectivités dans la crainte de sanctions européennes.

La Ville de Paris est engagée depuis 2001 pour une réduction de la pollution de l’air avec Vélib’, Autolib’, la reconquête des voies sur Berges (que le Gouvernement Fillon, auquel la candidate de la droite parisienne appartenait, a tenté d’empêcher par tous les moyens), le réaménagement de la place de la République : la droite parisienne a systématiquement voté contre ces projets.

Sur les 2747 véhicules composant le parc de la Ville, seuls 836 sont diesel (dont 288 fourgonnettes et 356 utilitaires moyens) soit 30 % de la flotte. Le reste de la flotte roule à l’essence, au GPL, est hybride ou électrique. L’objectif est la sortie totale du diesel. Par ailleurs, les 2/3 des bennes et laveuses de chaussée roulent au GNV ce qui a permis de diminuer de 20% les émissions de polluants locaux et de gaz à effet de serre. Lors du Conseil de Paris de février 2013, la Ville de Paris a décidé  qu’à l’occasion du nouveau marché relatif à la collecte des ordures ménagères plus aucune benne ne roulera au diesel.

Enfin, concernant les bus de la RATP, le Conseil de Paris ainsi que le Conseil de STIF ont depuis fin 2012 plusieurs fois voté en faveur de la sortie du diesel. Un programme de renouvellement du parc bus est en cours d’élaboration par les services du STIF et devrait être présenté à la rentrée. Une première commande de bus hydrides sera livrée cet automne. L’objectif là encore est la sortie du diesel.

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