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Trop, c’est trop !

L’acte XVIII des « gilets jaunes » (ou de ce qu’il en reste) est celui de trop. Les Champs-Elysées, leurs habitants, leurs commerçants, et plus largement, toutes celles et ceux qui ont font un symbole de notre pays, sont écoeurés après ces nouvelles violences.

Ce déferlement de haine n’a plus sa place dans nos rues. Aucun mot d’ordre ne justifie plus ce désordre. Aucun désespoir n’excuse ce déshonneur.

Des incendies, des pillages, des saccages – ce sont des images que les Parisiens ne veulent plus voir dans leurs rues en 2019.

Les casseurs ne doivent plus agir en toute impunité. C’est pourquoi je redis ici mon soutien au texte permettant à nos forces de l’ordre et à nos services de renseignement de pouvoir assurer notre sécurité tout en préservant la liberté de manifestation. Il s’agit de mettre fin à ce tourisme de la terreur.

La Marche pour le climat qui a eu lieu concurremment samedi 16 mars a rassemblé pacifiquement 350 000 citoyens et aucun débordement n’est à déplorer. L’escalade de la violence n’est donc pas une fatalité.

Alors que la première étape du grand débat national vient de s’achever, dans un élan inédit de participation de nos concitoyens, la France ne peut plus supporter ceux qui cultivent ainsi le chaos. C’est pourquoi je suis favorable à l’interdiction temporaire de manifester sur les Champs Elysées.

Ce qui a été malmené samedi, c’est davantage que du verre cassé, c’est un peu de notre identité collective, d’un art de vivre à la française, d’un Paris éternel. Ces exactions doivent à présent cesser, leurs responsables doivent être punis et les commerçants et riverains doivent être indemnisés dans les meilleurs délais.

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